SONY FX6 La meilleure caméra pour filmer le sport et pour les vidéastes de sport

Cela fait maintenant plus de 1 an et demi que j'ai acheté la nouvelle caméra Sony de la gamme Cinéma Line. Je parle bien entendu de la SONY FX6 Cinema Line que j'appellerais sobrement la FX6 tout au long de cet article pour plus de commodité.

Depuis 1 an et demi la Sony FX6 m'accompagne sur quasiment tous mes tournages vidéos. Je ai emmené ma fidèle FX6 aux 4 coins de la France et j'ai passé des dizaines d'heures à filmer avec que ce soit pour des projets vidéos clients ou des projets vidéos persos. Des dizaines et des dizaines d'heures ensemble à filmer le plein de belles images. Si bien que je la connais par cœur aujourd'hui.

Retour sur 1 an de superbes projets magnifiés et sublimés par cette incroyable caméra cinéma. Car oui, il faut le dire sans attendre, la nouvelle caméra de chez Sony est une merveille absolue et son acquisition a été pour moi un véritable tournant dans ma carrière de vidéaste de sport.

Dans cet article je vous présente ici aujourd'hui pourquoi la Sony fx6 est à mon sens la meilleure caméra pour les vidéastes de sports professionnels et pourquoi je ne pense plus changer de caméras de si tôt.

Une photo de mon Setup réalisé au studio. La caméra Sony FX6 couplé à l’objectif Sony 70-200mm F2.8 G Master. Le combo parfait des vidéastes de sport.

Plan

  1. Avant la Sony FX6 (Background sur mes différentes caméras)

  2. Sony FX6, une qualité d'image à couper le souffle

  3. L'ergonomie exceptionnelle d’une vraie caméra vidéo

  4. Les filtres ND intégrés

  5. Le Low Light et le mode DUAL ISO

  6. Le shutter angle

  7. Le cache recording

  8. 8. La stabilisation gyroscopique

  9. 9. Le poids

  10. Les connectiques audio et la gestion audio

  11. Une caméra qui se suffit à elle même

  12. Les quelques défauts de la SONY FX6 après deux ans d’utilisation

  13. Conclusion

Avant la Sony FX6

Avant de commencer je vous propose de vous réexpliquer brièvement le contexte et mon parcours en tant que vidéaste de sport afin de comprendre mes motivations d'achats à l'époque et mieux comprendre le gap qui me séparaient alors de la Sony FX6.

En effet avant d'investir dans la FX6, la seule caméra sérieuse que j'ai possédée avant était un appareil photo hybride SONY A7III (outre les actions cams Gopro et autres caméscopes de l'époque). C'est avec le Sony a7III que j'ai fait mes armes et que j'ai appris à maîtriser une caméra "haut de gamme". Bien que ce ne soit qu'un simple boîtier d'appareil photo à la base, l'A7III fut un des premiers hybrides aussi performant en vidéo qu'en photo. A cette époque Sony avait vraiment marqué un gros coup en devenant l'un des pionniers en termes d'avancées techniques sur le secteur des caméras hybrides bons en photo comme en vidéo. Le précédent modèle aussi marquant fut peut-être le Canon 5D Mark II. A l'époque je n'étais encore qu'amateur et j'avais eu envie de me remettre à fond à la photo et la vidéo. Tous les youtubeurs et filmmakers étaient unanimes sur la qualité des boîtiers Sony à l'époque (et le sont toujours). Là où Sony a vraiment été très fort, ce fut sur la mise à disposition du plein format Full Frame (une plus grande taille de capteur) au grand public. L'énorme avancé fut également au niveau de l'autofocus qu'on n'avait encore jamais connu aussi performant. C'était un tout nouveau champ des possibles qui s'offraient à nous autres vidéastes et cinéastes en herbes et amoureux de belles images de sport.

Après quelques années de bons et loyaux services, et lorsque j'ai décidé de me lancer en tant que vidéaste de sport professionnel, j'ai vu quelques limites à l'utilisation d'un appareil photo pour filmer. J'avais besoin d'une plus grosse caméra et j'étais prêt à faire un investissement pour également gagner en qualité, en performance et en crédibilité.

J'ai donc fait le choix de l'avenir en achetant directement un modèle haut de gamme, une caméra Cinéma. C'était aussi pour moi un argument commercial pour me distinguer de beaucoup de concurrents qui filmaient encore à l'appareil photo.

Pourquoi j'ai choisi une Sony FX6 et non une RED comme la Komodo ? Je crois qu'à l'époque elle était dans la même gamme de prix (boîtier nu autour de 6/8k€). La question ne s'était pas posé bien longtemps. La raison principale était que comme je travaillais précédemment sur mon SONY A7III, tous mon parc d'optiques étaient des objectifs photos Sony à monture FE (Full Frame) dont beaucoup des meilleures optiques Sony premium de la fameuse gamme G-Master (plus gros labels qualités sur le parc d'objectif Sony). Il ne valait pas le coup de changer d'optique afin de monter sur une RED. J'aurai pu continuer à les utiliser en achetant une bague d'adaptation mais cela conduit généralement à des contraintes et des compromis supplémentaires. La deuxième raison c'est qu'après mes nombreuses recherches, la Sony FX6 m'a paru être la meilleure en caméra Run & Gun pour le documentaire, celle qui m'offrirait le plus de libertés et de productivité. En effet, je dirai aujourd'hui que la FX6 est plus adaptée au documentaire (et à l'évènementiel de sport) là où les caméras RED sont de pures caméras Cinéma taillées pour de la fiction. Elles nécessitent donc souvent plusieurs opérateurs ou un temps de mise en place et préparation des prises de vues (il y a même parfois un temps de chauffe à respecter lorsque vous allumez une RED par exemple).

En quoi la Caméra SONY FX6 Cinéma Line me semble être la meilleure caméra pour filmer le sport ? Et bien c'est tout simplement ce que je vous propose de découvrir en détails dans cet article où je vais aborder point par point les 10 raisons qui font de la FX6 la meilleure caméra pour filmer le sport en 2025 selon moi.

Raison 1 la qualité d'image à couper le souffle

En général c'est l'argument principal qui nous fait investir dans une nouvelle caméra. C'est d'acheter un boîtier qui nous ouvrira un tout nouveau champ des possibles en termes de qualité. Et à ce titre là, je n'ai pas été déçu.

Définition et slow motion

Mon Sony A7III filmait déjà en 4K mais uniquement en 25 images par seconde. J'avais l'incapacité de monter ne serait-ce qu'à 50 fps en définition 4K, ce qui, pour le sport, est une gros point négatif. Effectivement même si je recommande toujours de ne pas abuser du ralenti et des *slow motions*, c'est quand même extrêmement imporant d'avoir la capacité de filmer et d'utiliser des ralentis lorsqu'on filme des athlètes et des sportifs. Maintenant je n'ai plus à choisir et faire un compromis sur la défintion de l'image pour pouvoir faire de beaux slow motions (ralentis) à agrémenter dans mes vidéos de sports. (A noter qu'aujourdhui, les nouveaux modèles équivalents au A7III comme le A7IV et A7V sont tout à fait capables de filmer en 4K à 50fps).

La SONY FX6 elle, est carrément capable de monter à 120fps en 4K 422 10 Bits et même 240 fps en Full HD (1920x1080 px).

L'échantillonage et la profondeur des couleurs

Au delà de la définition (qui est de plus en plus un argument commerciale quand on voit que même des smartphones chinois proposent soit disant de la 8K à l'heure d'aujourd'hui), le véritable *"game changer"* c'est la profondeur des couleurs. Là où j'étais bridé en 420 8 Bits, la FX6 me permet aujourd'hui de filmer en 422 10 Bits. Si cela ne vous dit rien, retenez simplement qu'il s'agit d'une histoire de nombre de couleurs disponibles.

- 8 bits = millions de couleurs

- 10 bits = milliards de couleurs

| Profondeur de bibt (bit depth) | Nombre de couleurs RVB |

| ------------------------------ | -------------------------------------------------------- |

| 8 | `2^8 x 2^8 x 2^8 = 256^3` = 16 millions |

| 10 | `2^10 x 2^10 x 2^10 = 1024^3` = 1 milliards de couleurs |

| 12 | `2^12 x 2^12 x 2^12 = 4096^3` = 68 milliards de couleurs |

Même si ça ne se voit peut-être pas à l'œil nu, cela offre surtout une énorme latitude de retouches en post-production. Avec une caméra 10 Bits vous pouvez aller beaucoup plus loin dans les retouches couleurs extrêmes sans détruire votre image et sans apparition de banding (franges dans les dégradés de couleurs).

Il faut le voir pour le croire mais la qualité d'images est vraiment frappante entre la 4K du SONY A7III et celle de la FX6. C'est devenu un véritable plaisir à retoucher depuis que j'ai également investi dans un pupitre d'étalonnage (le Blackmagic micro panel).

Nous reviendrons sur d'autres paramètres d'images tels que les codecs plus loin dans cet article car j'ai essayé de traiter les raisons par ordre chronologique d'importance.

D'ailleurs, il faut aussi préciser que la SONY FX6 peut filmer des heures durant en qualité maximale sans surchauffe (car le boîtier contient des ventilateurs intégrés) là où vous risquez vite de déchanté sur des boîtiers d'appareils photos. Je ne sais pas pour les novueaux modèles mais mon A7III surchauffe au bout de 10/15 minutes en 4K ce qui conduit la caméra à couper l'enregistrement et s'éteindre avant de repouvoir fonctionner. Une véritable plaie si un jour vous souhaitez filmer des interviews de joueurs ou des retransmissions lives de matchs et/ou de compétitions.

La dynamique du capteur de 16 stops

(en cours, regarder le détails des dynamiques)

Pour vulgariser, la dynamique d'un capteur photo/vidéo est la plage de capacité à enregistrer les données entre les ombres et les hautes lumières. Sur les caméras cheaps comme celles des smartphones elle est très limitée ce qui résulte la plupart du temps en des images avec des blancs cramés et noirs bouchés (soit une image très amateur). Plus la dynamique du capteur est grande, plus celui-ci peut enregistrer d'informations dans les ombres et les hautes lumières sans clipper. Les gens non initiés à la photo et la vidéo ne connaissent pas les détails et ne savent pas à quoi c'est due mais sont tout à fait capables de l'observer et remarquer une image de piètre dynamique et une image de cinéma.

La capacité à filmer une aussi grande plage de luminosité est une vraie plus value dans la qualité perçue de mes nouvelles productions vidéos.

Raison 2 l'ergonomie exceptionnelle d'une vraie camera vidéo

La deuxième raison qui font de la FX6 la meilleure caméra de sport et une véritable rupture dans ma façon de filmer le sport, j'en ai pris conscience seulement au moment de la déballer et la prendre dans les mains pour la première fois. Il s'agit de son ergonomie exceptionnelle.

Tout est bien pensé sur cette caméra. Tous les boutons importants tombent directement sous la main ce qui est un véritable avantage pour les conditions de reportages ou de run & gun. Pour ça, la FX6 est la caméra run & gun par excellence. Les ISO, La balance des blancs, le shutter, l'audio, le Focus, les slow motions, les filters ND... TOUS LES PARAMETRES sont directement accessibles par un bouton en façade. Il y a même des boutons de presets pour switcher ultra rapidement de balances des plans où d'iSO. Les positons sont de telles sortes que vous pouvez régler votre caméras à la volé à l'aveugle sans même avoir à bouger vos mains où regarder l'écran pour rentrer dans les menus. Après quelques semaines d'adaptation nécessaire pour bien connaitre votre caméra, les boutons vous tombent sous les mains et c'est un véritable plaisir de pouvoir régler votre caméra sans interruption en restant concentré sur votre cadre.

C'est là où j'ai compris toute la différence entre le fait de filmer avec une vraie caméra et non un appareil photo. Les appareils photos sont très sympas en termes de qualité d'images mais c'est un tout autre monde en termes de plaisir et d'ergonomie. Cela peut paraitre bête mais croyez moi... Cet argument du confort de travail est un argument majeur quand vous souhaitez devenir un véritable professionnel de la vidéo, que vous filmez tous les jours.

A la base, j'ai gardé mon appareil photo SONY A7III et je voulais continuer de l'emporter à la place de ma FX6 sur les tous petits tournages où je n'avais pas assez de budget. Mais depuis que j'ai goutté à l'ergonomie d'une véritable caméra, il m'est devenu très très dur de m'en passer. C'est un crève coeur de revenir sur un boîtier hybride. Comme tout confort, quand on y a goutté, c'est très dur d'en revenir.

Au delà des boutons, ce qui est incroyable c'est également les possibilités. Avec la FX6 vous pouvez directement filmer de plusieurs façons différentes: caméra au poing avec une poignée latérale mais aussi à ras-terre avec une super poignée haute (top handle). Tout est prévu pour toutes les configurations. Chacune de ces poignées possèdent des boutons paramétrables de raccourcis pour zoomer dans l'image, mais aussi et surtout, un bouton record. Au total il y a 3 boutons d'enregistrement sur la caméra. Ca vous parait inutile ? Pourtant je vous promet que c'est extrêmement plaisant de pouvoir lancer l'enregistrement dans n'importe quelle positon sans avoir à retourner sa caméra on filme allongé. Encore une fois c'est du luxe, mais quand vous y avez goutté vous ne pouvez plus vous en passer. Cela permet de toujours filmer quand on prêt à tourner et éviter les débuts de plans ultra saccadés au moment du derush. Encore une fois c'est très plaisant. Mais aussi et surtout, cela vous permet de déclencher à tout moment et d'être quasi sur de ne rien rater, idéal lorsque vous filmer des compétitions de sport ou des évenements. Des contextes de tournage où l'on ne sait pas ce qui va se passer sous notre nez et quand ça va se passer. Couplé avec la fonction de "cache recording" il vous est alors quasi impossible de rater un plan. Nous reparlerons de cette fonction plus loin dans l'article.

Quand vous achetez une caméra hybride tel qu'un SONY A7III, A7IV ou Canon R5 ou R6, vous êtes générallement contraint de finir par investir dans tous un tas de gadgets comme des cages, des tops handles, des poignées latérales, des bras rotules etc afin de rendre vos boîtier plus "video friendly" et plus ergonomiques pour filmer (en effet on ne tient pas un appareil pour photographier que pour filmer). C'est bête à dire mais tous ces équipements additionnels représentent vite un budget supplémentaire non négligeable. (Par exemple dans mon cas, il faudrait que je chiffre le prix exacte, mais le rig de mon boitier A7III a du me couter dans les 300/500€). Tandis que la FX6, se suffit à elle même. Rien besoin d'acheter comme supplément. Tout est disponible et fonctionnel à la sortie du carton. Vous pouvez bien sur acheter des cages et accessoires supplémentaires, mais je n'en ai pas encore ressenti le besoin pour ma part en bientôt 2 ans d'utilisation.

Raison 3 Les filtres ND integrés

Aaah les filtres ND. Encore un véritable game changer pour moi et une fonction dont je ne pourrai plus jamais m'en passer. Si vous êtes vidéastes vous connaissez l'importance et la nécessité d'investir dans des filtres ND. Contrairement aux photographes qui peuvent jouer avec les trois paramètres d'exposition habituels (sensibilité iso, vitesse d'obturation et ouverture du diaphragme), nous autres vidéastes de sport nous sommes beaucoup plus contraints car la vitesse d'obturation n'est (générallement) pas une variable mais nous est contraint par les conditions d'enregistrement afin de garantir un flou de mouvement réaliste. C'est la fameuse règle "du shutter speed divisé par deux". Nous ne sommes pas libres du temps de pose (obturation) en cas de trop grande quantité de lumière. Ainsi si les conditions sont trop lumineuses et qu'on souhaite conserver une jolie profondeur de champs, il nous est souvent nécessaire et obligatoire d'ajouter un filtre ND devant notre objectif. Le filtre ND agit alors comme des lunettes de soleil permettant de réduire la quantité de lumières qui entre dans l'objectif sans toucher aux paramètres d'exposition. Cela entraine pas mal de désagrément lors de la prise de vue :

- Les filtres ND de qualité son souvent couteux. Compter plus de 200€ pour les Polar Pro édition peter Mckinnon

- beaucoup de filtres ND cheap diminuent la qualité d'images avec une perte de piqué (netteté) et souvent l'apparition de "color cast" (changement de teinte, l'image devient parfois verdâtre)

- Devoir posséder plusieurs filtres ND (et donc d'autant plus couteux) selon l'intensité et le diamètre du filtre

- Long à mettre en place (visser et dévisser). (Contre argument : Aujourd'hui il y a beaucoup de filtres "magnétiques" qui permettent de gagner de précieuses secondes d'installation)

- Impossibilité ou complexité pour coupler un filtre ND avec d'autres filtres d'autant plus important comme les filtres polarisant ou les filtres de diffusion.

Oui vous l'avez compris, l'utilisation de filtres ND externes est bien pratique (et même nécessaires pour les vidéastes de sports soucieux de bien exposer leurs images) mais c'est aussi et surtout une véritable plaie.

Et bien avec la fX6 tout ça c'est de l'histoire ancienne. La FX6 embarque directement à l'entrée du capteur une technologie de filtre ND variable. Il suffit d'appuyer sur une molette en façade de la caméra pour automatiquement ajouter un filtre variable de 1/4 à plus de 1/256. De quoi gérer toutes les situations de luminosités pour toujours garantir une image parfaite et l'ouverture de diaphragme que l'on souhaite suivant l'esthétique qu'on veut donner à notre image.

Et comble du tout, il y a même une fonction de filtre ND automatique permettant des raccords d'expositions lorsqu'on souhaite filmer de manière continue et conserver notre exposition lors du passage de deux scènes avec grande différence de luminosité. Je n'ai encore jamais essayé cette fonction préférant couper mes plans mais j'en ai entendu beaucoup de bien.

Encore une fois je le redis. Cette technologie SONY est une véritable merveille de simplicité et de productivité qui est idéale pour les tournages run & guns de sports en situation de reportages et où de documentaire. Je ne pourrai plus m'en passer.

Raison 4 le Dual ISO et les performances en basse luminosité

Une autre grosse évolution pour moi après l'acquisition de cette nouvelle caméra, c'est la capacité à filmer en très basse luminosité. La FX6 possède ce qu'on appelle en anglais un "dual base iso". Pour essayer de faire simple et de vulgariser, la plupart des caméras possède ce qu'on appelle un ISO Natif. C'est en quelque sorte la valeur ISO où la caméra est la plus performante en termes de qualité d'images. Lorsqu'on fait de la vidéo il est souvent recommandé de filmer à l'ISO Natif. Pour beaucoup de caméras, l'ISO natif est autour de 800. Dans ce cas là, si vous manquez de luminosité vous allez souvent vouloir monter l'ISO à 1600 voir 2500. Mais cette modification se fait au péril de la qualité d'image qui est nettement dégradé par l'apparition de bruit numérique très peu esthétique. La seconde option pour ne pas monter les ISO serait de filmer à très faible ouverture (1.4, 1.8) mais au détriment de la très faible profondeur de champ qui peut-être problématique pour éviter les plans flous. Selon moi filmer à de si grandes ouvertures est une mauvaise habitude qui devrait être éviter par les vidéastes de sports On en discutera lors d'un prochain article. Pour l'instant retenez qu'on essaye générallement de contraindre les variations d'ISO pour rester à l'ISO natif et maximiser la qualité de l'image produite pas notre caméra.

Certaines caméras Cinémas et caméras haut de gamme possèdent ce qu'on appelle le Dual Base Iso. Il s'agit d'avoir non pas un, mais bien deux plages d'ISO natif et de conserver une qualité exceptionnelle sur deux valeurs d'ISO différentes. Concernant la FX6, la caméra peut ainsi filmer à 800 et... 12 800 ISO ! Oui vous avez bien ~~entendu~~. 12 800 iso. Ce qui vous offre un tout nouveau champ des possibles et la capacité de filmer dans en plein jour comme en pleine nuit (quasiment). Et ça, en conservant une qualité d'image maximale. Il y aura bien sur logiquement un peu de bruit si vous filmer en basse lumière (il s'agit du bruit lumineux) mais très discrets et facilement corrigeable en post-production avec quelques connaissances d'étalonnages en post-production sous Da Vinci Resolve.


Plus qu'un long discours regardez simplement l'un de mes derniers films documentaires / Portrait vidéo de la traileuse Aurélie Delattaignant. Certaines prises de vues ont été filmés en pleine nuit en pleine campagne. La qualité est exceptionnelle. Il m'est également arrivé de filmer des randonneurs en forêt au clair de lune. Je n'aurais jamais pu réaliser de telles images sans ma nouvelle caméra.

Pour le sport c'est donc (encore une fois) un véritable game changer. En situation de reportage ou de documentaire, on n'a générallement pas le temps et les ressources pour installer des lumières supplémentaires en pleine nuit. La SONY FX6 permet une fois encore de dégainer et être prêt à filmer dans n'importe quelle situation.

Beaucoup de grands réalisateurs plébicites le fait de filmer à haute valeur ISO de manière à limiter les coùts en lumière et pour augmenter la profondeur de champ. C'est notamment le cas de Phedon Papamicheal où il explique pourquoi il filme ses films à F8 12800 ISO

https://www.youtube.com/watch?v=L1zyKimEA-E


Raison 5 le rolling shutter

Pour être toujours plus productif et prêt à filmer, la Sony FX6 propose l'option d'utiliser au choix un rolling shuter ou le classique shutter speed bien connu des photographes.

Sans trop rentrer dans les détails (je ferai un article spécifique à ce sujet) la plupart des caméras hybrides sont aujourd'hui basées sur le shutter speed bien connue des photographes. En vidéo, je le mentionnais plutôt, notre vitesse d'obturation est souvent plus ou moins contrainte à notre cadence d'image (la fameuse règle du shutter speed = l'inverse du double de la fréquence d'images). Cela permet en général de garantir un flou de mouvement naturel (surtout valable dans les séquences vidéos très dynamiques à haute intensité (et donc capitale pour nous autres, vidéastes de sports qui filmont des athlètes et des sportifs en mouvements !!)).

Ainsi si vous changez régulièrement de fréquence d'images en passant de 25 à 50 ou 100 images par seconde pour faire de superbes ralenties et filmer en slow motions, vous allez devoir jongler sans cesse pour adapter votre shutter speed. (1/50 à 25 fps, 1/100 à 50, 1/200 à 100 fps etc....). Ce qui rends la manipulation très poussive et pénible. Ce n'est pas complexe mais quand vous devez le faire 50 fois dans la journée je vous raconte pas la perte de temps (et sans parler des fois ou vous oubliez de la changer :S ). De plus sur les appareils photos hybrides, il vous faudra aller naviguer dans les infâmes menus de l'appareil photo la plupart du temps.)

Historiquement au cinéma, les techniciens n'utilisent pas le shutter speed mais le rolling shutter. On parle alors en degré, et le flou de mouvement est directement lié (et modifié en conséquence) à la cadence d'image. Il n'y a donc pas de paramètres à modifier. Sauf si bien entendu on souhaite modifier le flou de mouvement pour des raisons artistiques. Cela peut arriver quand on veut ajouter de la saccade pour renforcer l'intensité d'une action ou au contraire créer des effets de trainés. La FX6 vous donne le choix. Pour ma part je ne travaille désormais plus qu'en rolling shutter et j'avoue que c'est un vrai manque que je repasse sur mon A7III... Encore une fois on peut faire sans et obtenir le même résultat mais au péril de l'efficacité et un nombre supplémentaire de chose à penser (et dieu sait que lors des tournages on a suffisamment de paramètres à prendre en compte pour ne pas en ajouter inutilement). Enfin si vous avez besoin de changer la valeur du shutter, pas de soucis à galérer dans les menus de la caméra. Le bouton est directement accessible en physique sur la façade de la caméra. Quel plaisir encore une fois.

Raison 6 Le cache recording

Le cache recording est une fonctionnalité très méconnue du grand publique et dont personne ne parle. Vous vous demandez peut-être de quoi il s'agit ? Il s'agit tout simplement de la capacité de la caméra en filmer même sans que le bouton d'enregistrement soit lancé et la capacité à revenir 10 à 30 secondes en arrière au déclenchement. Oui, une vraie capacité à remonter dans le temps.

Et comment vous dire que... ça change la vie ? Ai-je déjà utilisé le mot de "game changer" ?

Mais c'est tellement le cas. Imaginez juste pour de la vidéo de sport en situation de reportage ou de documentaire !

Quand on fait de la fiction on sait exactement ce qu'on doit filmer. Mais quand on fait du reportage ou documentaire de sport, on ne sait jamais à quel moment il va se passer quelque chose ou à quel moment l'athlète va réussir une figure par exemple. Cela peut parfois être très long et gaspiller énormément de mémoire ! (Surtout avec les caméras 4K 10 Bits d'aujourd'hui où on emmagasine plusieurs Giga octets de mémoire pour chaque minute filmée).

Le cache recording change la vie. Il vous permettra de rattraper une prise et revenir dans le passé si vous avez oubliez d'appuyer sur le bouton REC lorsqu'un sportif vient de réaliser un exploit que vous n'auriez pas anticipé. Il vous permettra de ne filmer et conserver QUE les bonnes prises et vous permettra d'économiser de la place sur vos cartes mémoires et grandement diminuer le temps de derush au montage. Les vidéastes de sports qui ont l'habitude de filmer du skate savent de quoi je parle. Il faut parfois des dizaines et des dizaines d'essais pour avoir la figure réussie. Dans ce cas là, le cache recodring vous permettra de ne déclencher que lors de la réussite. Et ça c'est une bénédiction lors du montage vidéo.

Comment vous dire que le cache recording à changer ma vie ?

Là aussi vous pouvez vous en passer quand vous êtes amateurs, mais en tant que vidéaste de sport professionnel cela me permet d'être encore plus rapide et efficace à derusher mes plans. Et ça mes amis, ça n'a pas de prix.

Raison 7 La stabilisation gyroscopique

Je parle souvent de la stabilisation gyroscopique. C'est justement parce que c'est un super atout. Certains le verront comme un inconvénient car le capteur de la caméra n'est pas stabilisé. Il n'y a donc pas de stabilisation IBIS sur la caméra et cela peut représenter un véritable inconvénient si vous ne savez pas filmer avec une caméra non stabilisée.

La stabilisation gyroscopique consiste en une stabilisation logicielle réalisée en phase de post-production. La caméra enregistre des metadonnées de son mouvement dans l'espace via des accéléromètres et stock ses informations dans un flux du fichier vidéo. Ainsi l'image qui sort de votre caméra est vraiment brut sans aucune stabilisation. Si vous trouver que la vidéo tremble ou n'est pas assez stabilisée, vous devrez le faire en post-production avec des outils tels que Gyroflow ou Sony catalyst Browse. Cela ajoute une étape supplémentaire au montage (ce qui peut être un peu problématique sur la productivité et l'efficience sur des projets à petits budgets) mais vous offre un degré de liberté et une latitude supplémentaire.

Comment se fait-il que des caméras d'entrées de gammes telles que la FX30, la SONY FX3 ou la plupart des appareils photos possèdent une technologie de stabilisation du capteur en 2025 et pas la SONY FX6 (alors qu'elle coute trois fois plus cher) me demanderez vous ? Et bien tout simplement car aujourd'hui il n'est pas possible de stabiliser un capteur et d'ajouter les fameux filtres ND dont je vous parlais en début d'article et dont je je ventais tant les mérites.

Du reste sachez qu'au cinéma les caméras ne sont jamais stabilisées. Comme souvent en vidéo comme en photographie, on préfère largement avoir les informations brutes du capteurs pour avoir le maximum de latitude et de contrôle en post-prod. C'est vrai pour le RAW, le LOG, la plage dynamique etc. C'est aussi vrai pour la stabilisation.

Il n'est pas possible d'avoir de stabilisation gyroscopique si vous capteur est stabilisé. Et même s'il est vrai que le process de stabiliser ses rushes en post-prod est parfois un peu chiant, c'est quand même une vraie plus value pour contrôler votre image car vous pouvez réglez le niveau de stabilisation selon votre convenance.

Pour ma part, je sais stabiliser une image, je ne suis donc pas obliger de traiter tous mes fichiers vidéos pour qu'ils soit stables. Ainsi ca ne me dérange pas d'avoir un capteur non stabilisé et je sais que je peux stabilisé via les données gyroscopiques si j'ai le temps et le besoin. Je préfère donc avoir le choix et à choisir, je vous garantie que je n'échangerai les filtres ND automatiques pour rien au monde.

Si vous n'êtes pas convaincu, voici une vidéo qui parle de l'importance de savoir filmer sans assistance (aka sans autofocus et sans stabilisation d'image):

https://www.youtube.com/watch?v=6vx-17KNrsQ

Raison 8 Le poids

Enfin pour finir un argument qui ne vous paraitra peut-être pas des plus pertinents mais qui a quand même un intérêt : le poids. Je trouve que la SONY FX6 est le meilleur compromis en termes de poids. Ni trop légère ni trop lourde.

En effet les caméras trop légères telles que les caméras et appareils photos numériques compliquent les prises de vues car elles sont naturellement plus sensibles aux vibrations et tremblements. Comme on l'a vu dans l'article précédent sur la stabilisation vidéo, le poids et l'inertie du système est notre meilleur allié pour de beaux plans stabilisés à mains levé. Plus la caméras est lourde plus ça lisse et prévient des vibrations.

C'est d'autant plus important que la SONY FX6 est dépourvue de stabilisation interne comme on vient de le voir.

A contrario les caméras trop lourdes peuvent être pénibles et fatigantes à manœuvrer sur de longs tournages lorsque qu'on travaille en tant qu'opérateur solo. Dans certaines situations de tournages comme dans le domaine évènementiel et les évenements de sports) il m'arrive parfois de la trouver trop lourde et j'envie l'utilisation de mon boîtier sony A7 III. Mais dès que je suis sur du tournage scripté où on a le temps de poser la caméra sur trépied entre chaque prise, je trouve qu'avoir une caméra plus lourde est un véritable avantage.

Ainsi la Sony FX6 est vraiment un bon rapport taille/poids pour des prises de vues fluides et naturelles à main levée où au rig épaule. (Il m'arrive aussi souvent d'ajouter des accessoires comme un rig épaule complet (shoulder rig) et des contrepoids afin d'alourdir encore plus la caméra et avoir des prises de vues fluides sans vibrations grâce à l'inertie du système.)

Raison 9 Les connectiques audio

La Sony FX6 me simplifie également grandement la tache sur la gestion du son. Elle possède un micro interne de bonne facture et surtout la possibilité de brancher deux sources audios simultanée en XLR ! Enfin des connectiques de qualités qui tiennent la route sur une caméra. Ca me change la vie par rapport à mon Rode videomic pro+ que je devais connecté via un misérable câble mini jack et qui risquait à tout moment de déconnecter ou s'abimer. Finito. Maintenant sur la FX6 je branche mon matos audio en XLR (les grosses prises solides comme un roc).

Cela permet en plus de pouvoir doubler les sources et potentiellement brancher un micro canon et un micro HF (micro-cravate) en simultanée ! L'idéal pour gagner du temps de synchro en post-prod. De cette manière, toutes les pistes audios sont synchro et comprises dans le fichier de sortie vidéo qui possède jusqu'à 7 pistes.

Par ailleurs, il faut noter la présence d'alimentation Phantom 48v sur les deux XLR offrant la possibilité d'utiliser des micros à haute impédance et encore monter en cran en termes de qualité de son. Pour ma part, j'utilise dorénavant le RODE NTG5+ branché en XLR et un micro HF Sennheiser G4.

Ce qui est génial ici aussi c'est la possibilité de réglé les niveaux directement via 2 roues crantés en façade de la caméra. La FX6 embarque également un système de correction audio automatique qui marche extrêmement bien et qui évite de trop se prendre la tête à surveillé son audio quand on a déjà la tête au four et au moulin sur l'image. Encore une fois le top pour une situation de reportage en one man band quand on ne peut pas faire appel à un technicien son.

Attention, il faut noter et savoir que le son n'est pas enregistré en mode S&Q (quick and slow motion).

Raison 10 Une caméra qui se suffit à elle même

Après tous mes arguments certains prétexteront quand même qu'à ce prix il vaut mieux acheter une SONY FX3 ou un appareil photo vidéo SONY A7sIII. En effet les caméras partagent le même capteurs. Mais au delà de tous les avantages non exhaustifs que j'ai déjà mentionné, un des points importants qui me font préféré la FX6, c'est qu'elle se suffit à elle même.

Oui la FX6 est 2000€ plus chère que la FX3 ou l'A7sIII. Mais quand on achète une FX6 on achète une FX6 et point barre. On filme.

Là où les utilisateurs d'A7sIII sont souvent obligés de *"rigger"* leurs caméras pour les rendre utilisables et pratique à utiliser en vidéo. En effet, un boîtier d'appareil photo, aussi bon soit il en vidéo reste un boîtier d'appareil photo. Son form-factor et son ergonomie ont été pensées pour photographier, pas pour filmer. L'appareil est prévue pour être utiliser en trois points de contact à l'œil, contre le front. Pas au poing ni à l'épaule. C'est la raison pour laquelle les vidéastes se retrouvent souvent à devoir équiper leur boîtier photo de tout un tas d'accessoires supplémentaires. Je le sais bien, j'en ai fait partie lorsque je filmais à l'A7III.

A l'époque c'était plus de 400€ que j'ai du investir dans un kit complet contenant une cage, des poignées latérales, des top handles et d'autres accessoires pour pouvoir filmer dans de bonnes conditions et avec une bonne prise en main. C'était plus de 400€ investi dans une moniteur externe comme l'Atomos shinobi pour avoir un écran plus pratique afin de cadrer. C'est des centaines d'euros dans un pack de batteries v-mount et sa plaque d'accroche pour avoir une batterie qui tient la route.

Au final mis bout à bout, je trouve qu'on se rapproche vite du prix d'une FX6, et même si elle reste un peu plus chère, le reste des avantages m'a personnellement convaincu. Enfin je préfère finalement un système simple et bien pensé qui se suffit à lui même, qu'un système à ajuster et adapter avec de nombreuses suppléments et d'accessoires qui apportent avec eux leurs propres lots de contraintes.

J'ai toujours été en phase avec le principe informatique KISS (keep it simple stupid) et le LESS IS MORE. C'est d'autant plus vrai en vidéo professionnelle. Plus mon système est simple et pratique à utiliser, plus je suis performant, moins il y a de risque de panne (ou d'oublier un accessoire) qui pourrait entraver ma prestation.

Les quelques défauts de la SONY FX6 après 2 ans d'utilisation

Pour finir, il me semble quand même honnête de vous parler de quelques défauts qui peuvent m'agacer. Car oui aussi parfaite soit elle, la FX6 n'est toutefois pas exempte de quelques défauts et je me dois de vous en parler.

Tout d'abord le prix des cartes SD (et des batteries) et tout autre accessoire. A l'image d'une voiture de luxe, tout devient cher lorsqu'on fait le choix du haut de gamme. Au delà du prix d'achat de la voiture, tout l'entretien devient cher. Un train de pneu nous revient alors à 2000€ au lieu de 300€ sur une Twingo. Les accessoires d'une caméra haut de gamme c'est pareil. Les cartes mémoires par exemple. Si vous voulez exploiter le plein potentiel de votre Sony fx6, il vous faudra impérativement acheter des cartes CF Express. Pas des cartes SD classiques, mais des cartes CF Express. A l'époque où je les ai acheté, la carte de 160 Go coutaient plus de 350€ HT à l'unité. Oui. Vous avez bien lu. 350€ HT pour une carte de 160 Go. Ainsi si vous voulez en prendre deux pour être tranquille sur les tournages, la Sony fx6 vous coutera tout de même plus de 750€ HT rien qu'en carte mémoire.... Un gouffre. J'ai encore mal en y repensant.... Et ce n'est rien quand vous verrez à la vitesse où vous allez remplir une carte de 160 Go lorsque vous filmez en qualité vidéo maximale... Les fichiers vidéos sont extrêment lourds. La taille des rushs est immense en comparaison de mes anciennes cartes mémoires et les cartes se remplissent à vitesse grand V. Vous ne pourrez quasiment plus travailler avec une seule carte et vous serez quasi obliger d'en prendre deux. Bon courage pour le passage en caisse. J'en viens réellement à regretter la bonne vieille époque du Full HD 8 Bits... Encore plus quand on voit la qualité médiocre des vidéos uploadées et recompressées par les plateformes comme youtube, instagram ou encore viméo aujourd'hui. Et je ne parle pas de Linkedin. Un crève coeur... Mais ça c'est un autre débat.

Un second défaut c'est la définition de la caméra. Une caméra à 6000€ HT qui filme en 4K ca fait quand même un peu mal en 2025. Surtout quand on sait les Pocket 6K de chez Blackmagic filment en 6K et coutent deux fois moins cher. J'aurais aimé pouvoir filmer en 6K pour avoir un peu plus de latitude de recadrage en post-prod. Malheureusement, non. Et enfin j'aurais aimé dire que ma caméra a une plus haute définition que les smartphones d'aujourd'hui même si je sais bien qu'au fond de moi ce n'est pas du tout comparable (mais les clients eux ne le savent pas).

Autre défaut, le place que la caméra prend et le transport détaché. Oui je ventais le form factor tout à l'heure (qui est génial quand on filme) mais qui est beaucoup plus encombrant et bien moins pratique à transporter qu'un boîtier photo. Je suis désormais obligé de voyager avec un sac ET une péli (valise audiovisuelle). Je ne peux quasiment plus voyager uniquement avec mon sac à dos. Et si je veux ranger la caméra pour me déplacer plus facilement entre deux spots de prises de vues, je suis obligé de la démonter puis le remonter pour filmer à nouveau. C'est très pénible et ici encore, j'en viens parfois à envier le bon vieux temps avec nostalgie. Celui où je pouvais ranger mon boîtier photo rigger avec un téléobjectif 70-200 coller au c** du boîtier. Une autre époque. Il m'arrive maintenant régulièrement d'avoir la flemme de sortir la caméra pour une seule prise de vue. Avant je ne me posais pas la question.

Dernier petit défaut, le support micros qui a une taille batarde et pas adaptée aux micros autre que les micros SONY. Il doit surement y avoir un adapteur mais il n'était pas inclus dans le carton. Obligé de caler mon micro canon rode ntg5 avec des mouchoirs pour qu'il reste en place. Pas terrible terrible...

Conclusion

Bref. Ces petits défauts bien que parfois énervant, n'entrave pas les nombreuses qualités de cette caméra que je vente depuis de (trop) nombreuses lignes. Cette caméra est exceptionnelle. Elle m'a fait prendre une nouvelle dimension en termes de productivité, d'image de marque et de qualité de production. C'est à mon sens la caméra parfaite et idéale pour filmer le sport dans des situations de reportages où la réactivité est le maitre mot et une chose est sure : je compte la garder pendant de très nombreuses années. Je n'ai jamais regretté ce qui est aujourd'hui encore, le plus gros investissement de ma vie.




Josselin Pradel

Josselin PRADEL est un vidéaste photographe et réalisateur de sport passionné. Basé dans la région Lyon en Auvergne Rhône-Alpes, ce vidéaste de sport travaille activement avec les athlètes, les clubs et les marques de sport pour mettre en lumière le monde du sport et ses acteurs. Josselin est également gérant et fondateur de la société de Production Audiovisuel EN LUMIERES PRODUCTION avec laquelle il réalise et produit des films publicitaires et institutionnels auprès des entreprises et les collectivités.

https://www.jpradel.com
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